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Somme tout très simple, on ne la distingue guère des autres étudiantes ; pas encore.
Toute de noir vêtue, bien éduquée, quelques formes non conventionnelles et... plutôt petite* ; elle s'avance, déploie les draps sur l'estrade, puis se ballade quelques instants dans la salle.
Un homme entre, disperse l'attention ; et la voilà qui réapparait... soudainement.
Toute de noir vêtue, toujours... mais un peu moins. Une nuisette, légère, dissimule quelque peu son corps. Ce porte-jarretelle maintient les bas qui finissent de lui brunir les jambes.
Les minutes se repoussent, égrenant les poses. Les tissus tombent. Le haut, les bas... le milieu. Enfin, elle tire d'on ne sait où des gants de nylon, d'un sombre velour, lui sculptant les avants-bras, les paumes, les doigts... d'une ombre fine et délicate.
De ces minutes aux lumières feutrées, sous cet air rythmé d'une musique de la nuit ; elle s'étend, se cambre et se fige ; se fixe. Elle déjoue la pudeur, se démasque. Quelquefois, sa chevelure recouvre son regard... et cela suffit à la faire disparaître ; toute entière.